vendredi, février 17, 2006

Une bonne discrimination positive, "rich is beautiful".

Peut-on espérer voir notre société, un jour, faire preuve de pragmatisme.

Une des solutions, mais peut-être une des plus importantes dont la France ait besoin et qui est malheureusement à l’opposé du “politiquement correct” actuel serait de faire aimer les riches à l’ensemble des français.

Pourquoi ? c’est ce que je vais essayer de démontrer dans ces quelques lignes.

Pour faire “avancer” tout groupe, les individus étant par essence complètement différents les uns des autres, il va être nécessaire que la prééminence de l’un d’entre eux se révèle pour donner une seule et même direction à prendre. Et cette “lutte”, préalable à tous mouvement ou évolution est une constante dans tout le règne animal dont nous faisons partie qu’on le veuille ou non. C’est dans l’ordre naturel des choses.

Un individu, va se “lever” et conduire le groupe. Il se peut qu’un autre conteste cette mise en avant dont le groupe a besoin et il y aura alors un “combat des chefs” jusqu’à ce que l’un d’entre eux prenne le pas sur l’autre, qui va alors s’en aller et quitter le groupe ou se soumettre. Le groupe peut alors évoluer et continuer son “chemin”.

Et cette constante organisationelle, on la retrouve aussi dans tous les groupes humains. Il n’y a pas d’exception, que cela soit dans une équipe de sport, dans le tir à la corde ou autre démarche, le groupe ne fait qu’un et n’avance à l’unisson - nécessaire - que sous l’impulsion de l’un d’eux, reconnu comme le chef d’orchestre ou le guide et qui montrera le chemin.

Il en est dans l’économie de la société toute entière, de la même manière. Ce “leadership” ne se décrète pas et nous avons tous des exemples ou le même groupe d’individus, dans le même secteur économique va être performant avec un leader et ne plus rien faire et aller à la destruction parceque le chef aura été changé et ne sera pas reconnu comme tel.

Dans la diversité de la vie et dans les talents différents qui ont été donné à chacun d’entre nous, il y en aura qui seront beaux, d’autres qui seront grands, d’autres qui seront malades, d’autres qui seront artistes. Certains vivront vieux quand pour d’autres se sera difficile. Chacun aura son destin à assumer, mais aucun d’entre eux ne sera comparable à un autre dans une complexité impossible à mettre en équation.

La France et l’Europe en particulier, qui n’ont pas de richesses naturelles propres à subvenir sans fin aux besoins de leurs populations, doivent créer des richesses par elles mêmes. Qui ne se souvient pas de l’adage d’il y a plus de 30 ans : “on n’a pas de pétrole, mais on a des idées”.

Et cette création de richesses par la mise en œuvre infinie de la créativité des hommes permet aujourd’hui à plus de 6 milliards d’individus de vivre ou survivre de par le monde. Si elle est le fait du labeur de la plupart de ceux que je viens de citer, il importe, pour qu’elle existe, qu’un petit nombre d’entre eux sache comment “mettre en musique” ces relations entre les individus, créatrices de richesses pour le plus grand nombre.

Ces individus sont les “entrepreneurs” dont notre société a besoin. Ils vont prendre des “risques” en se mettant en avant, soit avec leur propre capital - qui peut être de l’argent ou des moyens de production - soit avec celui d’un mandant. Et pour que leur entreprise réussisse il faudra qu’ils soient suivis, tant par leur groupe que par le marché qu’ils auront choisi d’ “occuper”. Celui qui a un capital ou des moyens mais qui n’a pas la capacité, que ce soit d’ailleurs lui ou un autre, pour les transformer en activité productive de richesses, c’est comme s’il n’avait rien.

Je n’en veux pour preuve que tous les exemples que nous donnent la vie de tous les jours. Que représenteraient les richesses minières par exemple, si quelques hommes n’avaient pas et trouvé et mis en valeur des minerais qui étaient là depuis des millions d’années.

Si ceux qui produisent, sous les directives de ces entrepreneurs, des biens ou des services, peuvent prétendre à toucher le fruit du travail qui leur sera demandé et dans les conditions négociées, il est dans l’ordre naturel des choses que les “managers” qui les gouvernent se fassent rémunérer, eux, en proportion des richesses crées par leurs “dons” d’entrepreneur-créateur de richesses. S’ils ne réussissent pas, ce n’est pas d’eux dont nous parlons. Je ne veux parler que de ceux qui réussissent et qui de ce fait sont riches puisque, depuis la nuit des temps, c’est avec “l’étalon” de l’argent que l’on “récompense” le talent de ceux qui savent créer des richesses.

Il y aura donc dans n’importe qu’elle société donnée, un certain nombre d’individus qui seront riches. Ils pourront l’être grace à leurs talents, mais aussi ils pourront l’être parcequ’ils auront eu la chance, au jeu de hasard ou par héritage peut-être, mais là n’est pas le problème. Ils auront bien, soit des talents soit un capital ou des moyens de production qui pourront permettre de créer de la richesse.

Et ces gens qui sont riches comme je viens de le démontrer, c’est un peu la poule aux “œufs d’or” de notre société humaine et il me semble important, tant nous avons besoin d’eux pour créer des richesses qui vont profiter à tous, de les protéger et de les choyer. Car c’est bien d’eux dont tout dépend. Sans eux, tous les autres ne sont propres à pas grand chose et c’est l’Histoire de ces 100 dernières années qui nous en fait une démonstration expérimentale de premier ordre. Et il n’y a pas eu d’exception. Et tous les régimes qui ont voulu croire au contraire ont été dans une telle récession que, depuis 20 ans, c’est à un complet basculement idéologique auquel on assiste.

Aider tous ceux qui en ont véritablement besoin soit, mais après que la richesse à partager ait été crée. Pour ce faire, il n’y a pas d’autres voies que celles de s’appuyer sur ceux à qui a été donné le don de savoir fairte émerger des richesses à travers le travail commun. Et ces gens se sont les riches et cette richesse n’est jamais imméritée sur le moyen terme. Lorsque c’est le cas cette richesse change de mains rapidement et va se replacer sur ceux qui ont le don d’en faire quelque chose.

L’Histoire nous démontre tous les jours qu’il ne peut en être autrement. Il ne faut pas compter sur l’Etat pour créer de la richesse et de l’activité économique. Nous en avons en France en ce moment le triste exemple. Sans entrepreneurs et leurs moyens et sans règles permettant l’expression de leurs dons, nous “mangeons notre capital” et nous ne créons plus la richesse permettant à notre société de nous développer. Nous entrons en récession.

Notre société a tellement besoin des “riches” que s’il ne devait y avoir qu’une seule “discrimination positive” à mettre en place, ce serait bien de la faire vis à vis des riches. Or que voit-on en France actuellement ? Les riches qui sont villipendés et toute notre jeunesse qui est capable de le devenir, qui s’expatrie. Ce sont tous ceux qui font les lois et tous ceux qui font l’opinion qui, par un pur clientèlisme de courte vue, incitent nos compatriotes à ne pas aimer les riches. Qu’elle erreur, ils sont en train de couper la branche sur laquelle ils sont assis, entrainant avec eux dans le malheur, tous ceux dont ils prétendent faire le bonheur.

Il importe à mon sens de dire et de montrer aux riches qu’on les aime et que l’on va tout faire pour les garder et pour qu’ils créent, chez nous et pour nous, des richesses à partager. Il ne faut plus taxer le capital, ni durant la vie de l’entrepreneur ni à son décès. Il faut limiter l’impôt sur le revenu à 40% au maximum. Il ne faut plus taxer les plus values. Il faut et dès l’école, dire qu’être riche c’est beau et mérité. Il faut inciter tous ceux qui le peuvent à être riches et à être fiers de l’être. Et bien sur, par la seule mise en œuvre de leur travail et de leurs talents et non par la spoliation, ni le vol.

Pour ma part, toutes les autres discriminations ne sont que clientèlistes et injustes, car elles ne cherchent pas à laisser les meilleurs et ceux qui le méritent, s’imposer. Elles reviennent à fausser le “jeu concurrentiel et naturel” entre les individus et conduire à ce que ce ne soient pas les “meilleurs” qui soient, dans notre pays, en haut de l’affiche, mais d’autres et sur des principes “pseudo-égalitaristes” qui ne vont conduire qu’à la régression de notre société et de notre pays.

1 commentaire:

Libéralisateur a dit…

Quand je relis, près de 9 ans plus tard ce texte, cela commence à peine de changer !... Que de temps de perdu.
Faudra-t-il vraiment toucher le fond avec tous les dégâts que cela va engendrer pour que les français le comprennent ? Je dis bien les français tenants d'un bulletin de vote car il n'y a toujours rien à attendre des politiciens qui feront tout et même des discours contraire, avant que de couper la branche sur laquelle ils sont assis.
Et pour secouer cet arbre, un seul vote unitaire contre eux tous, le vote Rassemblement Bleu Marine. Qui va non seulement les mettre sur leurs culs, ces politicards français, mais aussi faire exploser leur "créature" qu'est l'UE, qu'ils pensaient leur meilleur bouclier.